Haine de la liberté et dressage social


"L'usage libre de son temps, de son corps, de sa vie engendre une angoisse plus grande que si l'on se contente d'obéir aux instances génératrices de docilité — la famille, l'école, le travail et autres occasions d'en finir avec la liberté au profit d'une sécurité offerte par la société : une profession, un statut, une visibilité sociale, une reconnaissance par l'argent, etc. Voilà pourquoi, pour éviter l'angoisse d'une liberté sans objet, les hommes aiment si souvent se jeter dans les bras de machines sociales qui finissent par les ingérer, les broyer, puis les digérer." Michel Onfray, Antimanuel de philosophie http://amzn.to/pjOaME

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